C’est parce que les Forges de Froncles ont perdu leur fabrication historique qui assurait pour grande partie l’économie de Froncles et Buxières-les-Froncles, qu’il m’a semblé nécessaire afin d’éviter l’oubli, de raconter leur histoire qui est aussi celle des forgerons. Malgré la modeste place qu’elles occupent dans l’attention des historiens, elles doivent prendre la leur dans les mémoires et apporter leur contribution à la grande Histoire.

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Ce qu'en dit la presse :

L'Histoire des forges de Froncles

Après le premier tome paru il y a trois ans qui relatait la création de la forge au 18ème siècle et son évolution jusqu'à la fin du 19ème siècle, Monique Cardot vient de distribuer dans toutes les bonnes librairies du département un second ouvrage concernant l'histoire de la forge de Froncles. Il s'agit cette fois du 20ème siècle en général et de la période Citroën en particulier, la forge de Froncles étant devenue en 1927 une filiale de la firme automobile destinée à fournir des tôles de carrosserie.

Particulièrement au fait de son sujet, Monique Cardot raconte dans les moindres détails l'évolution de la forge qui a compté jusque dans les années 1970 plus de 800 salariés. L'installation du laminoir quarto au début des années 1950, a bouleversé les méthodes de travail et provoqué une grève de 48 jours. Mais son arrêt en 1990, puis son départ pour l'Indonésie, a été douloureusement ressenti... Entre temps, il y a eu la crise, le passage d'un actionnariat à l'autre, des restructurations et des licenciements. En 1980, Citroën (qui a intégré le groupe PSA) cède la majorité du capital au groupe belge Cockerill, lequel le recède 10 ans plus tard, en 1991, à Usinor-Sacilor. En 1993, Froncles devient filiale de BSK Allemagne qui dépose son bilan et est repris par Valois-Industrie, du groupe Eurodec-Industries, propriété d'UBS (fonds d'investissement de l'Union des Banques Suisses). En 2005, les forges de Froncles sont rachetées par le groupe allemand Altenloh Brinck & Co (ABC) fabricant de vis spécialisées et de pièces formées à froid principalement destinées à l'industrie automobile. L'effectif aujourd'hui tourne autour de 160 salariés. 

(Hebdomadaire L’AFFRANCHI du 06/12/2013)

La forge de Froncles au XXème siècle : lumière de l'avenir

Après un premier volume consacré à la naissance des forges de Froncles au XVIIIème siècle et à leur évolution jusqu'à la fin du XXème, Monique Cardot publie le second volume tout aussi riche et documenté, qui évoque leur transformation et leur adaptation jusqu'au départ du laminoir Quarto en 1991 qui signe une ère nouvelle. 

Ouvrage passionnant, abondamment illustré, il retrace une histoire de la Haute-Marne inséparable, dit son auteur, "de l'Histoire avec un grand H, celle des événements de notre pays, des crises économiques et sociales, des guerres mais aussi des périodes de grand progrès". À l'image de la belle période de prospérité qui correspondra à la reprise des forges par la société Citroën en 1927, et à la spécialisation dans la production de tôle pour carrosserie. En abordant le XXème siècle, cet ouvrage lui permet de donner la parole aux ouvriers. Beaucoup d'entre eux ont connu l'entreprise, y ont travaillé et se souviennent ajoutant par leur témoignage chair et vie à ce deuxième volume. L'image de cette entreprise qui a traversé de multiples épreuves et a su s'adapter est en elle même riche d'enseignements. "La connaissance du passé, dit Monique Cardot, heureuse de voir 20 ans de recherches prendre corps, permet d'éclairer ce que l'on vit et peut-être de penser l'avenir...".
L'ouvrage est disponible dans les librairies et différents points de presse de Haute-Marne.

(Françoise Ramillon)

LES FORGES DE FRONCLES 
DEUX SIÈCLES ET DEMI D’HISTOIRE

Monique Cardot vient de publier le deuxième volet de son étude consacrée au développement et aux transformations des forges de Froncles depuis leur création au 18ème siècle. Un travail d’historienne mené avec rigueur par cette enfant du pays dont les père et frère ainsi qu’elle-même, ont travaillé dans cette entreprise.

La forge de Froncles dans l’Histoire est dédiée au « souvenir de tous ces anonymes du monde métallurgique qui, dans l’ombre de leur modeste vie, ont fait dans le passé la prospérité des usines de Froncles et de Buxières ».
C’est à eux qu’elle pense, pour eux qu’elle écrit, de peur qu’on oublie car, dit-elle,
« quand on parle de la métallurgie en Haute-Marne, on ne pense pas à Froncles, c’était une petite forge, elle n’était pas située dans le bassin du Nord ; de plus elle faisait de la tôle et non de la fonte ».
Ces anonymes, elle peut enfin leur donner la parole dans le deuxième volume consacré au 20ème siècle. Pour cela, elle a mené toute une série d’entretiens et ces paroles restituées, essaimées tout au long de l’ouvrage, ces témoignages authentiques, donnent chair et vie à l’histoire.
Le premier ouvrage va de la création de la petite forge du comte de La Vallée Pimodan en 1754 jusqu’au début du 20ème siècle avec la transformation du village rural en cité industrielle et le passage du statut d’entreprise familiale à celui de société anonyme.
Le second couvre le 20ème siècle, la reprise pas la société Citroën en 1927 qui les fait entrer dans le monde de l’automobile.
L’aventure leur offre des années de prospérité, jusqu’à l’arrêt de la fabrication de la tôle en 1991 avec le départ du laminoir quarto en Indonésie. Un pan de l’histoire s’achève. L’entreprise va devoir s’adapter de nouveau.

« Ne pas oublier »

« Il ne s’agit pas seulement de l’histoire d’un village, précise l’auteure. Elle est inséparable de l’histoire en général avec l’évolution des techniques et des transports, la construction du chemin de fer, le creusement du canal, les mouvements sociaux, les premières grèves, les répercussions des deux guerres mondiales et de la crise économique de 1929 ». 
C’est l’histoire aussi du dynamisme et de l’esprit d’entreprise des hommes, de leur faculté à rebondir au milieu des pires embûches. Un ouvrage clair, précis, détaillé, émaillé de graphiques, de photos, impatiemment attendu par les Fronclois heureux de retrouver dans ce deuxième volume, qui un parent, qui un voisin. Heureuse aussi Monique Cardot d’avoir pu mener à bien ce travail de titan qui l’a absorbée pendant 20 ans (avec des intermittences) un ouvrage qui, espère-t-elle, permettra « de ne pas oublier, de prendre du recul, de comprendre et peut-être de mieux lire l’avenir ».

Françoise Ramillon

Les deux ouvrages sont disponible dans les différentes librairies et points de presse haut-marnais.

La forge de Froncles dans l'histoire

Après un premier ouvrage consacré à la forge de Froncles aux XVIIIe et XIXe siècles, Monique Cardot vient de publier l'histoire de cette entreprise au XXe siècle. Le contenu très documenté et illustré de nombreuses photos, est passionnant par les informations qu'il délivre et la diversité des thèmes abordés. Des grandes heures de Froncles avec Citroën à aujourd'hui, un siècle de la vie de l'entreprise se déroule, microcosme de l'histoire industrielle de la France, avec l'incidence de deux guerres mondiales, les crises économiques, les douloureuses restructurations, la nécessaire conquête de nouveaux marchés, les investissements qui conditionnent la survie, l'évolution des savoir-faire. La vie d'une entreprise n'est pas un long fleuve tranquille et Froncles en est l'illustration. Les pages consacrées à la cohésion du monde ouvrier comme aux conflits sociaux sont d'une brûlante actualité. 
Le remarquable travail de Monique Cardot était nécessaire. Les Forges de Froncles qui ont gardé leur raison sociale depuis 1757, méritaient d'être ainsi mises en lumière.

(Association pour la Sauvegarde du patrimoine métallurgique haut-marnais)

Comment Froncles s'est forgé son histoire

Ce site industriel, qui fut longtemps une filiale de Citroën, a compté jusqu’à neuf cents employés avant de connaître la crise à la fin des années 1970.
Aujourd’hui, les forges de Froncles qui emploient moins de deux cents salariés, continuent de travailler pour le secteur automobile. Mais les choses ont bien changé. Surtout depuis 1990, date à laquelle les forges ont vendu le laminoir (parti en Indonésie) et ont donc mis fin à la fabrication historique de la tôle au profit de la frappe à froid. C’est-à-dire à deux siècles et demi d’histoire.
Afin que cette histoire ne tombe pas dans l’oubli, Monique Cardot a entrepris de rédiger un ouvrage.

(Hebdomadaire L’AFFRANCHI du 10/12/2010)

Un travail tout bonnement prodigieux

Avec de nombreuses illustrations (photos, schémas, cartes, plans, croquis, etc.) et de savantes descriptions, Monique Cardot explique l’art de la tôle. Elle parle aussi des maîtres de forges, de la condition ouvrière, des agitations sociales, du travail des enfants. Et des liens qui se sont développés entre la forge et le village, en raison du paternalisme mais aussi du fait que le maître de forge a été souvent le maire de Froncles.
Il s’agit d’une étude complète, avec un grand sens du détail. « Le travail effectué est tout bonnement prodigieux et ahurissant », commente dans sa préface le maire actuel de Froncles, Patrice Voirin.
L’ouvrage(...) est dédié « à tous ces anonymes du monde métallurgique qui dans l’ombre de leur modeste vie ont fait dans le passé la prospérité de l’usine et des villages de Froncles et Buxières ».

(JHM du 12/12/2010)


Les Forges de Froncles ont une histoire qui remonte au XVIIIe siècle. Elles ont fabriqué de la tôle avant d’arrêter définitivement cette fabrication en 1990 tout en continuant de forger en frappe à froid des pièces automobiles.
Que resterait-il de cette histoire du laminage de la tôle dont la particularité avait fait de l’entreprise une filiale de Citroën pour produire de la tôle automobile, si rien ne venait l’inscrire dans l’histoire industrielle du département ?

Monique Cardot vient de publier un remarquable ouvrage sur l’histoire des Forges de Froncles, où elle a travaillé pendant 8 ans avant d’exercer d’autres activités. Depuis plusieurs années, elle effectuait des recherches sur l’histoire de cette forge créée au milieu du XVIIIe siècle par les Pimodan pour battre le fer et fabriquer des tôles, activité qu’elle poursuivra pendant près de 150 ans.
La longue histoire de la forge, de son évolution, de ses propriétaires, de ses ouvriers, lamineurs et forgerons, d’une communauté villageoise soudée autour de l’usine, est très documentée et enrichie par de nombreuses illustrations et photos.
L’Aspm rend hommage au travail de Monique Cardot qui comble une carence regrettable, celle des monographies des entreprises haut-marnaises, enracinées dans le territoire depuis des siècles.
Un ouvrage à se procurer ou à offrir, qui donne également envie de relire Coups de Chaud à la forge, roman de Christian Cardot, paru en 2008.

(Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Métallurgique Haut-Marnais)

Froncles-la-Forge, fille des lumières ?

Froncles ? (...) Tout ce qui peut être écrit ou presque sur cette industrie, Monique Cardot le livre dans une étonnante monographie de près de trois cents pages.(...) Une telle étude n’intéresse souvent que ceux qui en connaissent la spécialisation sur laquelle elle porte. Celle-ci déroge à l’habitude car ce « pavé » d’une histoire industrielle, se montre d’un attrait et d’une mise en page qui invitent à le parcourir et, ce premier pas effectué, à en découvrir toutes les facettes (les propriétaires successifs, les productions, l’essor économique…).


Michel Thenard, correspondant (LA VOIX DE LA HAUTE-MARNE 11/02/2011)

La forge de Froncles dans l'histoire

Dans un ouvrage intitulé La forge de Froncles dans l'histoire XVIIIe-XIXe sciècles, Monique Cardot nous invite à découvrir la fascinante aventure de la forge de Froncles.
C'est avec passion et implication que cette auteure haut-marnaise a engagé la recherche d'archives relatives aux forges de Froncles, avant d'entreprendre la rédaction de cet ouvrage.
Ce consciencieux travail donne lieu à un récit historique richement illustré par des photos, des schémas, des cartes ou encore des ordonnances officielles.
Un livre à lire pour se plonger au coeur de l'histoire croisée d'un village et de ses forges.


(LIGNE DIRECTE N°100 du Conseil Général de la Haute-Marne - Avril 2011)
La forge de Froncles dans l’Histoire - A l’origine étaient la rivière et le moulin

Le village de Froncles en Haute-Marne se niche dans l’étroite vallée creusée par la rivière Marne qui serpente à cinquante kilomètres du Plateau de Langres où elle prend sa source. Son nom très particulier issu du latin ferrunculae, diminutif de ferrum (fer), semble indiquer la présence du fer dans le passé.
Pourtant rien de ce qui a été prospecté sur le territoire n’a révélé la présence de minerai qui aurait pu justifier une exploitation importante. On peut seulement penser qu’il y en eût suffisamment dans les failles des coteaux boisés ou dans les dépôts alluvionnaires, pour donner naissance à de primitives forges à bras : fourneaux creusés dans le sol au milieu des bois…
Telle que se présente la configuration du domaine, le seigneur du lieu au Moyen-âge ne pouvait rêver meilleur endroit pour construire son moulin.
Jusqu’en 1754, le moulin œuvra «banalement» selon ce qu’on attendait de lui. Vint le temps des lumières qui donna aux sciences et aux hommes après qu’ils eurent commencé à explorer le monde,le goût d’explorer la matière et les éléments qui la régissent…

(Résumé de l’article paru dans le magazine «Moulins de France» n° 87 de juillet 2011)

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